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Contacté quelques minutes après l'officialisation du rachat de Nadéo par Ubisoft, c'est un Florent Castelnerac visiblement ému par la nouvelle qui a commenté l'opération. S'il reste flou sur les motivations de la vente, le fondateur du studio se veut toutefois rassurant : "On va continuer notre stratégie".
Les pourparlers avec son nouveau propriétaire, le géant Ubisoft, se sont d'abord tressés autour de simples contrats d'éditions. "Nous nous sommes retrouvés face à eux à Lyon il y a un an, pour la Games Connection", raconte le dirigeant du studio parisien, qui compte une douzaine de personnes. "Nous y avions trouvé un partenaire pour TrackMania 2, QuestMania et ShootMania". Le dirigeant de Nadéo affirme n'avoir reçu "aucune offre agressive", étant à ce moment-là en autonomie financière. "J'ai interrogé l'équipe sur ce rachat, elle était pour", relate-t-il. Quant aux conséquences du rachat, elles ne devraient pas impacter le développeur à court terme, qui maintiendra une taille humaine - Castelnerac se veut et se dit confiant. "On ne va pas tuer Nadéo", répètera-t-il plusieurs fois. Concernant enfin le rôle de son partenaire de toujours, Focus, Castelnerac n'a pas souhaité s'exprimer, mais adresse sa "reconnaissance" envers Cédric Lagarrigue, le président de l'éditeur.
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